Photos réalisé dans le cadre de l'exposition un tour dans le sable, chez ARTE. ©Texte, Leila Couradin ©Image, SGagem, ARTE ©Image,Samakh
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CHARLOTTE ALVES
A PROPOS PORTFOLIO
Un trou dans le sable Exposition "Un trou dans le sable", siège social d'ARTE, Strasbourg, Juin 2024. Accompagnée par la commissaire d’exposition Leïla Couradin L’exposition «Un trou dans le sable» de Charlotte Alves, pensée spécifiquement pour l’espace de l’atrium d’ARTE, nous invite à chausser les bottes d’un mystérieux félin, et à entrer dans un univers aquatique séduisant. Pensé comme un aquarium merveilleux, l’espace est transformé en un paysage sous marin peuplé de crabes, de murènes, de méduses, de crevettes et de bancs de poissons scintillants. Sommes-nous le gracile chat viverrin aux pattes palmées, d’Asie du sud-est, vivant dans les marais ou les mangroves ? Irrémédiablement attiré·e·s par les délicieux poissons de cet aquarium, nous nageons dans l’espace, comme à la découverte des parures sophistiquées de leurs corps. Ici des perles ou des sequins, du velours, de l’organza, ou de la dentelle. À l’image de l’atelier de l’artiste, l’installation suscite de multiples rencontres entre les matériaux ; des associations de tissus souples et de céramiques rigides, de couleurs chatoyantes et de tulles quasi translucides. Comme souvent dans le travail de Charlotte Alves, nos corps interagissent avec ceux des créatures fantastiques de son bestiaire. Evoluant dans ce monde coloré, nous glissons d’une île à l’autre, frôlant les récifs, ses algues et ses anémones. La lumière, filtrée à travers les pans de mousseline, sublime les formes étranges de cet environnement total. Les différents éléments de la faune et la flore sont réinterprétés par l’artiste qui en propose une lecture surnaturelle, pouvant évoquer à la fois la haute couture et les contes fantastiques, les mythes ancestraux et le cabaret. L’exposition nous transporte définitivement ailleurs, vers des mondes habités par des êtres magiques et polymorphes. Si l’univers de Charlotte Alves rappelle celui de l’enfance, il convoque aussi les pratiques d’artistes contemporaines, comme les costumes de poissons d’Aline Bouvy, les compositions textiles colorées d’Ulla Von Brandenburg, ou les contes psychédéliques de Marnie Weber. Eminemment actuel, son travail permet de créer un dialogue sensible entre la culture populaire dont l’artiste s’inspire, et des références puisées dans l’histoire de l’art, qui façonnent notre imaginaire collectif. Un trou dans le sable est une grande fête carnavalesque, une parade joyeuse où les personnages semblent danser, animés par le mouvement discret de l’air ; du sol au plafond, les mollusques et poissons virevoltent et nous entrainent dans un irrésistible tourbillon. Leïla Couradin

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Photos réalisé dans le cadre de l'exposition un tour dans le sable, chez ARTE. ©Texte, Leila Couradin ©Image, SGagem, ARTE ©Image,Samakh
Un trou dans le sable Exposition "Un trou dans le sable", siège social d'ARTE, Strasbourg, Juin 2024. Accompagnée par la commissaire d’exposition Leïla Couradin L’exposition «Un trou dans le sable» de Charlotte Alves, pensée spécifiquement pour l’espace de l’atrium d’ARTE, nous invite à chausser les bottes d’un mystérieux félin, et à entrer dans un univers aquatique séduisant. Pensé comme un aquarium merveilleux, l’espace est transformé en un paysage sous marin peuplé de crabes, de murènes, de méduses, de crevettes et de bancs de poissons scintillants. Sommes-nous le gracile chat viverrin aux pattes palmées, d’Asie du sud-est, vivant dans les marais ou les mangroves ? Irrémédiablement attiré·e·s par les délicieux poissons de cet aquarium, nous nageons dans l’espace, comme à la découverte des parures sophistiquées de leurs corps. Ici des perles ou des sequins, du velours, de l’organza, ou de la dentelle. À l’image de l’atelier de l’artiste, l’installation suscite de multiples rencontres entre les matériaux ; des associations de tissus souples et de céramiques rigides, de couleurs chatoyantes et de tulles quasi translucides. Comme souvent dans le travail de Charlotte Alves, nos corps interagissent avec ceux des créatures fantastiques de son bestiaire. Evoluant dans ce monde coloré, nous glissons d’une île à l’autre, frôlant les récifs, ses algues et ses anémones. La lumière, filtrée à travers les pans de mousseline, sublime les formes étranges de cet environnement total. Les différents éléments de la faune et la flore sont réinterprétés par l’artiste qui en propose une lecture surnaturelle, pouvant évoquer à la fois la haute couture et les contes fantastiques, les mythes ancestraux et le cabaret. L’exposition nous transporte définitivement ailleurs, vers des mondes habités par des êtres magiques et polymorphes. Si l’univers de Charlotte Alves rappelle celui de l’enfance, il convoque aussi les pratiques d’artistes contemporaines, comme les costumes de poissons d’Aline Bouvy, les compositions textiles colorées d’Ulla Von Brandenburg, ou les contes psychédéliques de Marnie Weber. Eminemment actuel, son travail permet de créer un dialogue sensible entre la culture populaire dont l’artiste s’inspire, et des références puisées dans l’histoire de l’art, qui façonnent notre imaginaire collectif. Un trou dans le sable est une grande fête carnavalesque, une parade joyeuse où les personnages semblent danser, animés par le mouvement discret de l’air ; du sol au plafond, les mollusques et poissons virevoltent et nous entrainent dans un irrésistible tourbillon. Leïla Couradin site en construction
Photos réalisé dans le cadre de l'exposition un tour dans le sable, chez ARTE. ©Texte, Leila Couradin ©Image, SGagem, ARTE ©Image,Samakh
Un trou dans le sable Exposition "Un trou dans le sable", siège social d'ARTE, Strasbourg, Juin 2024. Accompagnée par la commissaire d’exposition Leïla Couradin L’exposition «Un trou dans le sable» de Charlotte Alves, pensée spécifiquement pour l’espace de l’atrium d’ARTE, nous invite à chausser les bottes d’un mystérieux félin, et à entrer dans un univers aquatique séduisant. Pensé comme un aquarium merveilleux, l’espace est transformé en un paysage sous marin peuplé de crabes, de murènes, de méduses, de crevettes et de bancs de poissons scintillants. Sommes-nous le gracile chat viverrin aux pattes palmées, d’Asie du sud-est, vivant dans les marais ou les mangroves ? Irrémédiablement attiré·e·s par les délicieux poissons de cet aquarium, nous nageons dans l’espace, comme à la découverte des parures sophistiquées de leurs corps. Ici des perles ou des sequins, du velours, de l’organza, ou de la dentelle. À l’image de l’atelier de l’artiste, l’installation suscite de multiples rencontres entre les matériaux ; des associations de tissus souples et de céramiques rigides, de couleurs chatoyantes et de tulles quasi translucides. Comme souvent dans le travail de Charlotte Alves, nos corps interagissent avec ceux des créatures fantastiques de son bestiaire. Evoluant dans ce monde coloré, nous glissons d’une île à l’autre, frôlant les récifs, ses algues et ses anémones. La lumière, filtrée à travers les pans de mousseline, sublime les formes étranges de cet environnement total. Les différents éléments de la faune et la flore sont réinterprétés par l’artiste qui en propose une lecture surnaturelle, pouvant évoquer à la fois la haute couture et les contes fantastiques, les mythes ancestraux et le cabaret. L’exposition nous transporte définitivement ailleurs, vers des mondes habités par des êtres magiques et polymorphes. Si l’univers de Charlotte Alves rappelle celui de l’enfance, il convoque aussi les pratiques d’artistes contemporaines, comme les costumes de poissons d’Aline Bouvy, les compositions textiles colorées d’Ulla Von Brandenburg, ou les contes psychédéliques de Marnie Weber. Eminemment actuel, son travail permet de créer un dialogue sensible entre la culture populaire dont l’artiste s’inspire, et des références puisées dans l’histoire de l’art, qui façonnent notre imaginaire collectif. Un trou dans le sable est une grande fête carnavalesque, une parade joyeuse où les personnages semblent danser, animés par le mouvement discret de l’air ; du sol au plafond, les mollusques et poissons virevoltent et nous entrainent dans un irrésistible tourbillon. Leïla Couradin site en construction